Petit albergue donativo, 14 places, bien tenu, le bar à côté propose des repas et fournit quelques provisions.
Je pars il est 6h15 ce lundi 29 avril. Je suis accompagnée de Biarjo, un Italien bien sympathique, mais aussi très rêveur. Il m'accompagne sur quelques kilomètres puis comme à son habitude écoute de la musique et hop s'en va dans d'autres rêveries.
Le camino depuis l'albergue se poursuit sur la route sur plus d'1 km, il faut faire attention car la N 630 reste dangereuse. Le chemin arrive sur la droite c'est un chemin herbeux, rempli de rosée. J'arrive sur des prairies parsemées de chênes verts. Comme à chaque fois, des barrières à franchir qu'il faut refermer derrière nous. Nous sommes dans des propriétés donc respecter les consignes que l'on nous donne. J' arrive sur un chemin étroit et rocailleux. Le guide annonce un village , le village Riolobos, au km 13, pas de village en vue. A partir de ce moment, je me fie qu'aux indices jaunes, car mon bouquin n'est plus conforme. J'arrive sur un barrage puis sur la route qu'il faut emprunter sur plus d'1 km. Je traverse la route pour prendre un chemin sableux, je retrouve Biarjo qui prend sa pause, quelques mots ensemble et je repars. Au loin j'aperçois un village, je pense qu'il s'agit de Galisteo, il me faut plus de 2 h avant d'y arriver par une très forte montée. L'albergue que j'ai choisi est municipal, il se trouve à coté du restaurant les Emigrantes. L'hospitalier par le français, c'est un accueil excellent, très propre, des draps et des serviettes de toilette. Galisteo est une petite ville à visiter absolument avec sa vieille cité entourée de muraille.