Nous restons 2 nuits à Sahagun pour visiter les lieux, petite ville de prés de 30 00 habitants,beaucoup d'histoire et de monuments. Le monastère de San Benito, le monastère de Santa Cruz, L'église de San Tirso, l'église de San Lorenzo, l'église de San Juan de Sahagun, Ermita de la Virgen Del Puente, L'église de ka Trinidad où se trouve l'albergue, Le musée de la Semana Santa qui se trouve dans une église, les ruelles typiques, L'arc de San Benito, le pont roman. Une journée de détente et de visite pour ensuite reprendre le Camino Frances.
Nous quittons l'hôtel à 7 h, le jour n'est pas encore levé lorsque nous franchissons le pont médiéval, nous sortons de Sahagun par l'ancien tracé de la N120, puis nous reprenons la nouvelle Nationale 120 qui est aménagée pour les pèlerins. Au 4ème km nous prenons à droite en direction de Calzada Del Coto, petit village encore endormi. Les pèlerins commencent tout juste à quitter le refuge qui se trouve à l'entrée de Calzada. Nous traversons la petite commune pour ensuite prendre un sentier pierreux, 2 possibilités s'offrent à nous, par le camino Real ou par le camino voie romaine, nous optons pour cette 2ème possibilité car le 1er se situe à coté de la route. 13 km 500, nous arrivons à Calzadilla de Los Hermanillos, nous passons devant l'albergue où je mettais arrêtée avec mon amie Françoise en 2010. Un restaurant bar est ouvert et propose des petits dèj copieux, nous prenons le temps de nous arrêter car la pluie est arrivée, beaucoup de pèlerins on fait comme nous, attendant que celle - ci s'arrête. Nous repartons par une petite route pendant 2 km avant de retrouver le chemin qui reste pierreux. la nature change avec Le camino de Madrid, la nature y est plus abondante et verdoyante, les cours d'eau ne sont pas secs, ici beaucoup de canaux pour l'irrigation des cultures. Nous arrivons à Reliegos fin de notre étape, un peu surprise de voir qu'il n'y a pas qu'un albergue, nous optons pour le municipal, l'hospitalier nous accueille avec le sourire. L'albergue est tenu correctement, une cuisine, le soleil qui est revenu , un bar qui fait épicerie, de quoi passer une bonne soirée.
Etape de 31km
Lundi 14 septembre, après une nuit calme nous partons à 7h 15 de l'albergue. Nous arrivons très vite sur la piste aménagée le long de la route. Nous arrivons à Mansilla de Las Mulas sans difficulté. La petite ville est agréable, nous nous y arrêtons pour le traditionnel café letché, puis reprenons en traversant la commune, et reprenons la piste aménagée qui devient monotone. Nous arrivons dans les faubourgs de Leon en marchant le long de la N601, continuons sur une large piste qui grimpe dure, nous traversons un pont en métallique puis un autre, nous nous attardons pas, car le paysage n'est pas agréable entre la nationale et les 4 voies. Nous arrivons à Leon relativement tôt. Nous décidons d'aller en centre ville et nous offrir un hôtel au cœur de la ville, hôtel la Posada Reja. Après nous être installés dans l'hôtel, nous partons visiter Leon et sa cathédrale. Nous sommes très surpris de voir que l'entrée est payante, nous décidons de ne pas y aller, d'autres pèlerins font comme nous, nous avons déjà visité ce monument lorsque nous avons fait le camino en vélo ainsi qu'avec mon amie en 2010, ce n'était pas payant. La journée passe vite à visiter les monuments et les quartiers. Nous faisons des courses et décidons de manger dans la chambre.
Etape de 26 km
Mardi 15 septembre, nous sortons de l'hôtel il fait encore nuit. La pluie nous surprend, nous traversons Leon par de multitudes rues et arrivons sur la grande place où se trouve le magnifique Hôtel San Marcos devenu un parador. Nous franchissons le pont sur le rio Bernesga. Nous prenons la direction de Virgen Del Camino, en chemin nous découvrons des Bodegas, caves à vin qui sont en terre. L' itinéraire passe par la zone de Trobajo Del Camino pas spécialement agréable, nous arrivons à Virgen Del Camino, trouvons un bar, l'accueil est agréable, nous prenons le temps de prendre un café letché, la pluie cesse. La petite ville s'est transformée, l'itinéraire ne passe plus par la N 120 il est dirigé par des chemins et chainées, beaucoup plus sympa. Nous avons pris le camino Real sûrement moins agréable que le Calzada de Los Peregrinos, mais plus court. Nous ne tardons pas à retrouver la N 120 que nous ne quitterons plus jusqu'à San Martin Del Camino. Longue zone artisanale jusqu'au village de Villadangos Del Pàramo une restauration rapide dans le centre tenue par une jeune fille qui se donne les moyens pour servir les pèlerins trempés, car la pluie s'est manifestée de plus belle. Vu le temps, nous décidons de nous arrêter à San Martin, un albergue privé se trouve à l'entrée, nous y entrons c'est en demie pension, nous prenons. Bon repas du soir et bonne ambiance avec les pèlerins.
Etape de 25 km
Nous avons passé une superbe soirée dans cet albergue Santa ANA, le petit dèj est très copieux ce matin, de quoi nous redonner le moral vu que la pluie est toujours présente. Nous avons fait connaissance d'un canadien qui fait le chemin seul, très sympa parlant le Français avec un fort accent.
Nous reprenons le chemin qui longe la Nationale jusqu'à Hospital d'orbigo. Le temps n'est pas ensoleillé, ça nous change du camino de Madrid et ses 35°. Nous arrivons à Hospital d'Orbigo par un magnifique pont médiéval qui a été restauré, monument historique avec une vingtaine d'arches datant du XIII siècle. Le village s'étend et je remarque qu'il y a beaucoup plus d'albergues qu'en 2010. Nous le traversons et à la sortie prenons la direction de Villares de Orbigo. Sentier agréable jusqu'au village où nous faisons une pause.
Nous continuons sur des chemins qui nous rappel Madrid tant il y a de la caillasse. Nous traversons Le village de Santibanez de Valdeiglesias et à sa sortie, plus de marquage. Des camions et des tracteurs travaillent et modifient les lieux. Nous demandons notre route aux ouvriers qui se trouvent sur les lieux, oui nous sommes bien sur le Camino. Nous continuons sur un chantier de terre mais qui monte. Peu avant la croix de Santa Toribio nous tombons sur une cabane et toile de tente avec comme pensionnaire une jeune femme qui offre du café/jus de fruits, gâteaux, fruits. Nous sommes très surpris mais nous n'avons pas d'explications, le sourire et la gaieté fait que nous nous arrêtons ainsi que tous les autres pèlerins. Que veut dire ce genre d'invitation? nous n'avons pas de réponse. Nous arrivons à la croix de Santo Toribio et avons une magnifique vue sur la ville d'Astorga. Une belle descente puis les faubourgs et enfin la ville. Nous cherchons le refuge San Javier qui se trouve tout près de la Cathédrale. Refuge de 11o places, très bien tenu et qui a la particularité d'être dans le centre ville. Astorga est une très belle ville qu 'il ne faut pas manquer de visiter.
La pluie s'annonce en soirée et va durer.
Etape de 24 km
Petite nuit dans le refuge, beaucoup de monde et du bruit . Nous nous levons tôt 5 h 30, les autre pèlerins font de même, nous ne voulons pas déranger la chambrée et allons nous préparer dans le coin cuisine mais nous ne sommes pas seuls .
Jeudi 17 septembre, nous partons avec la nuit. Pas de souci de fléchage, nous quittons la ville en laissant une petite église moderne. Nous traversons la N 6 pour prendre LE 142 pendant 2kms. Nous arrivons sur Murias de Rechivaldo par un sentier longeant LE 142. Je reconnais ce hameau pour y avoir fait une pause avec Françoise. Les lieux se sont modernisés et améliorés. Nous entrons dans un long sentier qui longe des landes et des genets. Lieux toujours aussi beaux, très sauvage. Nous entrons dans Santa Catalina de Samoza où nous faisons un arrêt café letché. Comme le précèdent le village a lui aussi reçu des travaux de modernité, les rues sont neuves et les habitations rénovées. El Gonzo n'a pas changé, arrivons à Rabanal Del Camino , village tout en longueur et vivant. 2 épicerie, albergues, bar restaurant. Une petite placette aménagée en plein cœur nous ravi, nous nous y installons pour le piquenique. Nous continuons vers Foncebadon par un paysage magnifique tout en montant. Arrivés aux abords du village des cars de touristes sont stationnés et les touristes appareils en main mitraillent le village en ruine. Je suis surprise par tant de monde mais aussi par les albergues qui ont fleuri depuis mon passage en 2010. Pas moins de 6 albergues, hôtel restaurant, bar mais la cerise sur le gâteau, une petite épicerie. Nous n'avons pas de mal à trouvé un refuge moderne et très bien tenu. Par contre dans tous ces nouveaux lieux il n'y a pas de coin cuisine,. Celui que nous prenons accepte que nous chauffions car il y a un micro onde. l'albergue de la Cruz de Ferro.
Foncebadon renait de ses ruines, du moins des constructions à coté, car si j'ai bien compris, les ruines amènent le tourisme et pas que les pèlerins. Foncebadon garde pour l'instant le charme avec ses pierres et ses maisonnettes abandonnées à leur sort. Etape de 26 km
Nous quittons Foncebadon un peu plus tard que les autres jours, nous voulons arriver sur la cruz de Ferro avec le levé du jour, 2km 500 depuis le village. Le soleil se lève sur Foncebadon donnant plus de mystère sur les ruines et sur le clocher de l'église. Nous arrivons sur la croix de Ferro ( 1490m) beaucoup de monde en ce début de jour. Nous prenons des photos restons un petit temps puis repartons pour la direction d'El Acebo. Belle matinée ensoleillée. nous suivons la LE 142 par une piste , arrivons dans le hameau en ruine de Monjarin. Lieu ou il reste une bergerie et le refuge de Thomas. Thomas offre le café pour les pèlerins qui veulent bien s'y arrêter, des chats et des chiens nous accueillent avec bienveillance habitués de voir ces drôles de randonneurs.
Nous franchissons un col de 1517 m, au loin de la neige sur les montagnes. Nous continuons par une descente raide, tantôt parallèle à la LE 142, nous continuons sur un sentier qui devient très pentu jusqu'à El Acebo, village que nous surplombons avant d 'y arriver. Nous nous arrêtons pour nous restaurer dans un bar où j'ai fait un passage en 2010, la patronne est française, un moment de détente et de bien être.
Le village de montagnard est splendide, restauré, propre et tout fleuri. Nous flânons dans l'unique rue, à la sortie sur une petite colline, est venu s'installer un énorme complexe hôtelier.
Nous continuons sur Molinaseca, quittons la route pour prendre un sentier dans les landes tout en descente et pierreux. Magnifique paysage et très beau village de Riego de Ambros. Nous le traversons tout en admirant les maisons fleuries et anciennes. A la sortie nous prenons un sentier étroit entre deux maisons, le sentier devient raide en descente et scabreux qui dévale à flanc de colline. Nous arrivons sur Molinaseca en apercevant la belle église, passons le beau pont des pèlerins mille fois reconstruit par des crues dévastatrices.
Encore un beau village où il faut prendre le temps de flâner et d'y poser son sac pour un petit repos. Le reste du chemin n'est pas très agréable, sauf le tout petit village de Campo, faisons de la route et traversons la zone de Ponferrada pendant 7km, ville que nous voyons au loin et qui n'en fini pas d'arriver. Etape de 28 km
La soirée a été agréable dans cette jolie ville, pizza pour finir et repos dans l'hôtel Los Templarios.
Samedi 19 septembre, nous quittons la ville tard 8h, car nous décidons de nous arrêter à Cacabelos. Pour sortir de Ponferrada, nous traversons une large avenue qui nous mène sur un vaste parc aménagé. l'endroit est calme continuons pour prendre un sentier qui monte et qui nous fait découvrir la ville. Nous arrivons dans un endroit que je reconnais, un parc un porche une chapelle et une statues de la vierge, nous sommes dans une cité qui appartient à la société ENDESA, Plus loin, l'église de Santa Maria de Compostilla.
Nous arrivons sur le petit village de Columbrianos, petit arrêt prés de l'église. Nous entrons dans Fuente Nuevas, l'église Nuestra Señora est ouverte, nous y entrons pour visiter et faire tamponner nos créanciales. Camponarya arrive vite, nous nous arrêtons pour nous restaurer. Le parcours continue en passant le pont sur le rio Nataya, puis franchissons l'autoroute. Nous prenons une piste qui descend entre les vignes mais aussi de beaux pommiers avec leurs fruits. Nous apercevons Cacabelos encore 2km et nous sommes arrivés dans cette ville au nom singulier. Je connais cet endroit pour m'y être arrêtée en 2010, pas besoin de chercher l'albergue, il est à la sortie de la ville après avoir franchi le rio Cua, le refuge se trouve au pied de l'église de Quinta Angustia. L'endroit est très bien fait tout en arrondi nos lits sont dans des cellules de 2. Etape de 15 km
Cacabelos se réveille tout juste lorsque nous quittons le refuge, il est 7 h et le jour n'est pas levé. Nous sommes dimanche, le camino conduit sur 4 km sur la N6 avant de trouver un chemin qui monte à travers des vignes. Descentes et montées, petits villages que nous traversons avant d'arriver à Villafranca Del Bierzo. La petite ville de Villafranca est charmante et accueillante, pas moins de 3 églises un château des ruelles anciennes une jolie place avec des restaurants et bars où nous faisons une halte. La sortie de ce village se fait sur un joli pont où un pèlerin sculpté nous salue. Le chemin n'est pas du tout repos. Il longe la N6 mais aussi l'autoroute, nous longeons le Rio Burbia, traversons des petits villages continuons en passant au dessous de l'autoroute, faisons une pause à Trabadelo. Cet itinéraire n'est pas le mieux pour cheminer, mais heureusement nous traversons des villages tel que Portela, Ambasmestas que je reconnais pour y avoir dormi en 2010, Vega de Valcarce arrive, fin de notre étape. Beaucoup de refuges, entre autre, un privé tout neuf le El Paso qui a ouvert il y a un an, très propre avec coin cuisine, chaleureux accueil de la part du propriétaire qui nous laisse nous installer à notre guise.
L'après midi se passe à lessiver faire des courses, visiter l'église qui est ouverte et détente à la terrasse d'un bar. Etape de 25 km
lundi 21 septembre, nous quittons Vega de Valcarce à 7 h. L'albergue que nous laissons est spacieux et très bien entretenu. La traversée du village est en longueur avec pour vue, l'autoroute qui se trouve en hauteur du village. Nous traversons 2 communes avant de trouver la direction. Nous quittons la route pour trouver une montée raide de plus de 6 km, très dure, mais quelle splendeur autour de nous. Le temps est magnifique, traversons 3 hameaux avant d'arriver sur O Cebreiro. Village très touristique, faisons des courses et repartons tout en visitant. C'est une longue et large piste que nous prenons sur 3 kms, traversons la route au village de Linàre pour monter pendant 1 km et arriver au col San Roque. Nous contemplons le pèlerin immobile puis prenons un sentier qui monte pour arriver au col de l'Alto Do Poio ( 1337m ). Le paysage est magnifique, la Galice est aussi verte que la Normandie. Il nous reste 4 km avant d'arriver au village de Fonfria, tout petit village rural mais un grand Albergue, et aussi une annexe en chambres individuelles. Pour nous ce sera en dortoir, des grands lits doubles et un lieu très propre. Il n'est pas possible de faire de cuisine mais il y a un bar et le lieu propose le repas.
La soirée est agréable dans cette petite contrée où les vaches arrivent dans la seule rue et rentrent tranquillement dans l'étable sans s'occuper de ces pèlerins qui les regardent avec surprise. Etape de 25 km
Nous avons bien dormi, c'est donc avec légèreté que nous prenons la direction de Sarria. Il fait un temps doux, le jour ne va pas tarder à pointer son nez. Nous marchons sur une piste avec nos lampes, nous longeons la LU 634 pendant 2 km. Nous entrons dans les petits villages Galiciens, toujours aussi démunis, c'est une région de paysans avec des petites fermes. Les maisons ne sont pas restaurées et tombent en ruine pour certaines. Le chemin est très agréable, des montées et des descentes jusqu'à la petite ville de Tricastela. A Tricastela le refuge municipal se trouve à l'entrée et dans un champs, Thierry et moi y avons dormi lorsque nous avons fait notre chemin en vélo. Nous faisons une halte dans cette petite ville, faisons des courses et repartons par le sentier de San Xil . Nous avons deux possibilité l'autre étant par Samos plus court mais beaucoup de route. Le chemin est tout en hauteur et dans la forêt, le sentier est ombragé, nous arrivons dans le hameau de Balsa, où plus loin se trouve une chapelle abandonnée mais belle. La basse-cours chante allègrement avec des coqs aux couleurs d'automne, nous retrouvons la petite route de San Xil puis prenons un sentier à gauche, arrivons à Furela un énorme chien vient nous faire la fête. Nous sortons du village, cheminons entre petites routes et sentiers avant d'apercevoir Sarria. 1 heure avant d'y arriver et de longer la ville où se trouvent des albergues à tous les coins de rues. Nous décidons d'aller en centre ville et de prendre un refuge près de l'église qui se trouve dans un bar, neuf et bien tenu, avec coin cuisine.
Nous quittons Sarria ce 23 septembre, la nuit est toujours présente. Beaucoup de pèlerins se sont levés tôt. 6 h45, nous cherchons le parcours avec nos lampes, nous traversons un pont médiéval que nous ne verrons pas, le train passe et siffle en voyant ces drôles de lucioles dans la nuit. Nous prenons un sentier qui nous mène à travers champs. Nous traversons des villages et apercevons les premiers horreros, la Galice en regorge du plus simple au plus joli. Tantôt route, tantôt chemin, montées et descentes, chemins bordés de murs en pierres larges. Dans le village Moimentos, nous cheminons avec le troupeau qui rentre tranquillement à l'étable, les vaches ne sont pas du tout impressionnées par ces dizaines de marcheurs. Nous traversons des hameaux où les rues sont pavées et finissons par une descente qui mène à Portomarin que nous voyons en contrebas. Nous franchissons le pont sur le rio Mino, Il y a très peu d'eau, nous apercevons les ruines de la ville engloutie, c'est impressionnant. Nous montons la ville et la direction de la pension Manuel, pension où je vais loger pour la 3ème fois. Etape de 23 km
Nous quittons Portomarin le jour n'est pas encore levé, la matinée s'annonce brumeuse, nous redescendons la ville pour emprunter la passerelle qui enjambe le Belesar. C'est par une belle montée que nous commençons notre étape, Piste forestière à travers bois de pins. Montée raide puis nous arrivons sur du plat, le chemin longe la départementale puis par la suite sur la nationale. Petit village de Gonzar où le bar est ouvert pour tous ces pèlerins qui partent tôt, finalement bien agréable pour y faire un arrêt. Nous longeons régulièrement la C 535, passons de petits villages en petits villages toujours aussi démunis et ruraux. Nous commençons à voir les eucalyptus, le soleil se fait voir en début d'après midi, nous arrivons sur Palas de Rei relativement tôt. Nous trouvons un albergue tout neuf à l'entrée de la ville, nous nous y arrêtons, spacieux et moderne, le San Marcos. L'après midi, nous visitons la petite ville, faisons des courses et profitons du bien être du refuge. Etape de 25 km
La nuit n'a pas été aussi bonne dans la chambrée, certains pèlerins n'ont pas la politesse de respecter le repos de ceux qui veulent se ressourcer pour le lendemain.
Vendredi 25 septembre 7 h, nous partons en descendant la ville pour retrouver la N 547 que nous traversons pour ensuite prendre une piste à travers bois qui monte et qui descend. Nous sommes en forêt de chênes et d'eucalyptus. Nous entrons dans des petits villages toujours aussi démunis, mais avec des très belles églises romanes. Nombreux horreros, des petites fontaines à chaque hameau, mais aussi beaucoup de routes sur cette étape. Nombreux albergues et des bars sont installés dans chaque village et hameau, Campanilla ne déroge pas, nous nous y arrêtons pour prendre un café letché. A Leboreiro, l'église est ouverte, nous en profitons pour la visiter. Nous approchons de Melide par une piste qui suit la N 547 et qui se trouve dans la zone industrielle. Arrivons à Furelos en prenant un pont médiéval, village assez beau avec son église en hauteur. Nous montons par les arrières de Melide passons devant la chapelle San Roque, continuons de traverser la ville, nous descendons un chemin qui mène au cimetière puis un autre, bordé d'un muret. Parfois nous sommes en sous - bois, mais aussi en longeant la N. A Boente, l'église est ouverte, passons le village pour continuer en forêt, mais aussi à côté de la N. A Ribadiso de Baixo, nous remarquons un magnifique refuge près d'une rivière où les pèlerins se baignent les pieds. Cette étape est faite de montées et de descentes de routes et de forêts. Nous arrivons sur Arzùa un village tout en longueur qui n'en finit pas, beaucoup d'albergues sur le passage, nous trouvons une pension de famille dans le centre - ville où nous avons la possibilité d'une chambre ou en dortoir, nous optons pour la chambre, il y a aussi une cuisine. Pension bien tenue et accueil excellent. Etape de 30 km
Bonne nuit dans la pension Arzùa, nous y avons retrouvé Josiane rencontrée à Sahagun qui chemine seule ainsi qu'Albert un Québécois fort sympathique. Nous partons tôt comme toutes les autres étapes, lampe pour nous diriger, nous laissons à gauche la chapelle de Magdalena pour descendre une ruelle avec des habitations traditionnelles de Galice. Le parcours se fait entre route et forêt, petits villages As Calzadas, Boavista, Alto de Santa Irene,Rùa, Amenal . Nous retrouvons Josiane à Alto à Santa Irene, nous cheminons avec elle, le chemin se faufile entre les eucalyptus mais souvent en prenant La N 547 pour la traverser. Nous arrivons dans les faubourgs de Santiago, l'aéroport n'est pas loin du chemin, nous continuons sur une piste aménagée qui se prolonge parallèle à la N 634. Nous arrivons à San Palo, une montée raide, au sommet, nous retrouvons une piste gravillonnée. Nous arrivons à Lavacolla, l'hôtel que Josiane nous a conseillé se trouve dans une cour. La journée se termine dans un bar en compagnie de Josiane, le repas du soir se fait au restaurant de l'hôtel, le Québécois se joint à nous. Etape de 30 km
Dernière étape pour arriver à Saint Jacques en ce dimanche 27 septembre, nous voulons arriver pour la messe des pèlerins qui a lieu à Midi. Nous partons à 7 h pour arriver à Santiago relativement tôt et trouver la pension que nous avons réservée la veille.
Le jour n'est pas levé lorsque nous quittons l'hôtel, nous commençons par une belle montée , nous sommes dans les faubourgs de Santiago, nous passons devant la TV de Galice .
Nous arrivons au Mont Do Gozo, la foule est déjà intense, des autocars avec des individus qui bousculent pour un tampon sur leur credenciale, nous ne restons pas longtemps sur les lieux. Nous sommes rattrapés par Albert le Québécois, faisons un bout de chemin ensemble. 10 h 30 nous entrons dans Santiago, les pèlerins sont de plus en plus nombreux, ils ont la même idée que nous, arriver pour la cérémonie qui nous concerne tous.
La pension Santa Cristina se trouve à 100 m de la cathédrale, nous sommes accueillis par une dame charmante, laissons nos sacs et partons en direction de la cathédrale. Midi, nous avons trouvé une place assise, la cérémonie dure 1h et se termine par le balancement de l'encensoir, moment impressionnant pour tous les pèlerins.
L'après - midi, nous flânons dans les rues de la ville, allons chercher de la documentation pour l'itinéraire du Cap Finisterre ainsi que le compostela ,certificat qui atteste que nous avons parcouru le chemin, pour cela il faut le justifier par le créanciale que nous avons fait tamponner chaque jour. Etape de 10 km